L’historien Pierre Hébert explique ici comment l’évolution de la censure au Québec s’est articulée en deux grandes phases : d’abord informelle sous le régime français en raison de l’absence d’imprimerie, elle devient plus structurée après la conquête britannique, notamment par la collaboration entre le clergé et le pouvoir politique, entraînant la suppression de journaux critiques. À partir de 1840, avec Monseigneur Bourget, s’installe une censure cléricale particulièrement répressive, visant des institutions comme l’Institut canadien de Montréal et imposant une morale stricte. Au XXe siècle, l’Église adapte sa stratégie aux nouveaux médias, en encadrant la parole publique par des cotes morales. L’analyse met en lumière différentes formes de censure (interdiction, silence, autocensure) et leurs conséquences sur la production littéraire, la diffusion des idées et la liberté d’expression au Québec.

De la censure française à la censure britannique

Une censure répressive

La censure cléricale

À propos

Conçue et animée par Bernard Andrès et réalisée par Pierre Fraser, la série documentaire Voyage en Littérature Québécoise est produite par l’AIEQ. Pensée comme une véritable fenêtre ouverte sur la littérature, elle explore des thématiques littéraires variées.

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