Cet entretien avec Pierre Hébert analyse l’évolution du roman psychologique au Québec dans les années 1940-1960. Un déplacement sémantique s’opère alors dans ce genre littéraire avec, notamment, André Langevin ou Françoise Loranger. Pierre Hébert explique comment, initialement perçu comme un roman centré sur la psychologie individuelle, ce roman témoigne surtout d’un renouveau esthétique impliquant une éthique du multiple.