UNE BRÈVE HISTOIRE DU CORPS
LE CORPS MALLÉABLE DU XVIIe SIÈCLE
Cette entrevue, inspirée de la thèse de doctorat du sociologue Pierre Fraser, explique que cette époque est marquée par l’idée de contrôler et de réformer la nature, ce qui s’applique aussi au corps, perçu comme malléable et passif. Cette vision a conduit à l’utilisation généralisée d’appareils correcteurs et de corsets pour les enfants, visant à atteindre une norme de rectitude esthétique et sociale. Cependant, une opposition à ces pratiques se manifeste, notamment chez John Locke, qui préconise de laisser la nature former le corps. L’article conclut qu’à la fin du siècle, un conflit émerge entre une vision passive (modelage externe) et une vision active du corps, cette dernière, privilégiant l’action interne pour la transformation, ayant finalement triomphé et jeté les bases de la corporéité contemporaine.

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